Le cloud computing repose sur une infrastructure qui souvent n’est pas la propriété de l’hébergeur. Les datacenters, ne sont donc pas toujours mis en avant par l’offreur et surtout ne sont pas tous égaux. Nous dresserons ici un état de l’art non-exhaustif en matière de datacenter (ou centre de données, à la française).
Pour commencer, lorsque l’on souhaite s’informer sur le niveau de sécurité d’un datacenter, on arrive rapidement sur le dénominatif “Tier” suivit d’un chiffre allant de 1 à 4.
Ce qui peut apparaître comme une norme est en fait un ensemble de recommendations strictes de l’Uptime Institute. Pour résumer, la certification Tier sert à mesurer la performance globale du datacenter.
Un site classé Tier 1 ne dispose pas de redondance d’éléments, d’un seul circuit électrique, d’un seul système de refroidissement et doit donc être “coupé” en cas de maintenance ou de réparation. Aussi, une anomalie pénalisera l’ensemble du site.
Un site classé Tier 2 ne dispose également que d’un circuit électrique (idem pour le refroidissement) mais avec des éléments redondants. Le site doit toujours être “coupé” en cas de maintenance ou de réparation. Ici, une anomalie est suceptible de pénaliser l’ensemble du site.
Un site classé Tier 3 dispose de plusieurs circuits d’alimentation et de refroidissement dont un seul est actif pour chaque catégorie. Ainsi le site est constament alimenté et en cas d’intervention, un second circuit prenant le relais. En revanche, le site est toujours sujet à une anomalie matérielle ou à un incident d’origine humaine.
Un site classé Tier 4 est dit tolérant à la faute. L’alimentation est toujours maintenanue, que ce soit en cas d’anomalie ou pour une réparation. Autrement dit, un site Tier 4 reste toujours “Up”.
En d’autres termes, un site classé Tier 1 ou 2 a de nombreux Single Point Of Failure (SPOF). Ces points uniques de défaillances nécessitent l’arrêt complet de l’infrastrucuture en cas de défaillance ou d’entretien. En revanche, un datacenter Tier 4 dispose d’assez d’éléments en redondance pour assurer un fonctionnement sans interruptions.
Maintenant que vous y voyez un peu plus clair en ce qui concerne les terminologies de recommendations, attardons-nous sur ce que cette classification apporte en utilisation.
Évidemment, plus on monte en certification, moins on a de chances de se retrouver avec un site ou une application “down”. Bien entendu, tous les hébergeurs vous assurerons que le datacenter qui accueille leurs serveurs est ce qui se fait de mieux. Et souvent, ce sera le cas. En revanche, les machines logés dans les baies ne seront pas toutes