Qu’est-ce que le cloud computing ?

Tout savoir sur le cloud computing
Le cloud computing est bien plus qu'une simple tendance : il révolutionne la manière dont les entreprises utilisent, gèrent et optimisent leurs ressources informatiques.

Retour aux fondamentaux avec ce premier article d’une nouvelle série. Découvrons ensemble le fonctionnement du cloud computing, ses différentes architectures (public, privé, hybride), ses nombreux avantages pour les entreprises ainsi que les différences entre cloud computing, edge computing, et on-premise pour vous aider à choisir la solution la plus adaptée à vos besoins.

Cloud computing : définition et origines

Le cloud computing a profondément transformé la manière dont les entreprises et les particuliers accèdent aux ressources informatiques. L’idée est simple mais novatrice : plutôt que de posséder et de gérer ses propres serveurs et centres de données, l’utilisateur peut désormais accéder à des services informatiques à la demande, via un réseau. Ces services incluent la puissance de calcul, le stockage de données, et parfois même la gestion de bases de données, offrant une flexibilité et une accessibilité jusqu’alors inédites. Une idée qui ne date d’ailleurs pas d’hier…

L’évolution de l’« informatique en nuage »

Le concept de l’informatique en nuage, plus connu sous le nom de cloud computing, bien que largement popularisé au début des années 2000, puise ses racines dans les années 1960. À cette époque, des pionniers de l’informatique envisageaient déjà l’idée de rendre la puissance de calcul accessible comme d’utilité publique. Durant les années 1990, les schémas réseaux ont commencé à utiliser l’image d’un “nuage” pour représenter Internet, symbolisant la complexité et l’interconnexion des réseaux qui permettent aujourd’hui au cloud computing de fonctionner comme une architecture mondiale et flexible.

La véritable force du cloud réside dans sa capacité à fournir des ressources informatiques distantes et évolutives, permettant aux entreprises de simplifier la gestion de leur infrastructure, d’éviter le gaspillage de ressources, et d’améliorer l’efficacité énergétique à travers trois piliers :

  • Unification de la facturation : Le cloud propose un système de facturation unique qui simplifie la gestion des coûts pour les entreprises. Cette transparence permet de suivre précisément les dépenses et d’optimiser les coûts ;
  • Accès centralisé et sécurisé : Le cloud offre une interface unique qui simplifie l’accès aux services, tout en centralisant la gestion. Les systèmes IAM (Identity and Access Management) assurent une sécurité renforcée avec des outils d’auditabilité pour une meilleure conformité ;
  • Marketplace riche et diversifiée : Le cloud met à disposition une vaste place de marché, permettant aux entreprises d’accéder à un large éventail de produits et services. Cette diversité favorise la flexibilité et la scalabilité des solutions déployées.

Comment définir simplement le cloud computing ?

En termes simples, le cloud computing se définit comme l’accès à distance à des ressources informatiques partagées, sans la complexité de gérer l’infrastructure physique sous-jacente. Cette approche permet aux entreprises d’investir à long terme dans la pérennité de la gestion et de l’hébergement de leurs données, tout en leur offrant la flexibilité nécessaire pour ajuster rapidement leurs capacités selon leurs besoins. Par exemple, Clever Cloud automatise cette scalabilité, optimisant les ressources en temps réel pour répondre à la demande.

Comment fonctionne le cloud computing ?

Reposant sur un modèle de services informatiques via réseaux, le cloud permet aux entreprises d’accéder à des ressources telles que le stockage de données, la puissance de calcul, et l’accès à un catalogue d’applications en ligne, sans la nécessité de gérer directement l’infrastructure matérielle. Cette approche offre une flexibilité accrue, une optimisation des coûts, et une efficacité opérationnelle qui favorisent l’innovation.

Les éléments clés du fonctionnement du cloud

Plusieurs éléments fondamentaux assurent l’efficacité et l’évolutivité du cloud. Voici un aperçu des éléments clés qui le composent.

L’infrastructure matérielle

Au cœur du cloud, se trouve une infrastructure physique composée de serveurs, de systèmes de stockage, et de réseaux interconnectés. Ces infrastructures sont présentes dans des centres de données répartis à travers le monde, promettant une très haute disponibilité, une sécurité renforcée, et une performance optimale. Les fournisseurs de cloud comme Clever Cloud investissent massivement pour maintenir des standards de qualité élevés, vérifiés à travers différentes certifications.

La virtualisation

Ce principe fondamental permet de créer des versions virtuelles de ressources physiques, comme des serveurs ou des systèmes de stockage. La virtualisation améliore l’efficacité en permettant à plusieurs utilisateurs ou applications d’exploiter les mêmes ressources de manière optimisée : les fameuses Virtual Machines (VM) . Cette technologie simplifie également la gestion et réduit les coûts d’exploitation en déconnectant l’infrastructure matérielle de l’expérience utilisateur.

Les interfaces d’accès et API

Les interfaces des services cloud sont conçues pour être sécurisées et performantes, facilitant la gestion des ressources et le déploiement d’applications. Les API offrent aux administrateurs systèmes, DevOps et développeurs la possibilité d’automatiser et d’intégrer des services cloud dans leurs propres systèmes, maximisant ainsi la personnalisation, l’efficacité, la flexibilité et élargissant les fonctionnalités possibles.

Les différentes architectures cloud : public, privé et hybride

Chaque architecture cloud présente ses propres avantages et s’adresse à des besoins différents. La clé est de choisir celle qui s’aligne le mieux avec les objectifs stratégiques et les contraintes opérationnelles propres à votre organisation.

Cloud public : l’accessibilité et scalabilité simplifiées pour l’hébergement de données

Le cloud public est l’architecture la plus courante. Ici, les ressources informatiques y sont hébergées sur des serveurs appartenant à des fournisseurs de services cloud, comme Clever Cloud. Ces services sont accessibles via réseau, offrant une solution évolutive et particulièrement scalable, capable de s’adapter rapidement aux besoins changeants des entreprises.

Le cloud public propose différents niveaux de services, allant de l’Infrastructure as a Service (IaaS) à la Platform as a Service (PaaS), en passant par le Software as a Service (SaaS). Cette diversité permet aux entreprises de choisir la solution la plus adaptée à leurs besoins, tout en bénéficiant de l’absence d’investissement initial dans l’infrastructure.

Cloud privé : l’hébergement de données contrôlé et sécurisé

Le cloud privé est une solution dédiée à une seule organisation, par définition. Contrairement au cloud public, les serveurs du client lui sont dédiés. Il s’agit souvent d’une zone d’hébergement derrière le pare-feu du client, mise à disposition par un fournisseur de cloud. Cette architecture offre un contrôle total sur les données et une sécurité renforcée, ce qui est idéal pour les secteurs soumis à des régulations strictes (financier, santé, pharmaceutique, public, défense, juridique, industriel, etc.). Le cloud privé permet une personnalisation accrue de l’architecture d’hébergement de données, adaptée aux besoins spécifiques de l’entreprise.

Cloud hybride : ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier

Le cloud hybride permet de gagner en résilience en combinant les avantages du cloud public et privé. En diversifiant les environnements, les entreprises évitent de mettre tous leurs œufs dans le même panier. Par exemple, elles peuvent stocker leurs données sensibles dans un cloud privé tout en utilisant un cloud public pour les sauvegardes ou les charges de travail moins critiques. Cela permet de basculer d’un environnement à l’autre selon les besoins en termes de performance, de coût ou de sécurité. Cependant, avec les frais de sortie (egress fees) élevés des hyperscalers, cette approche peut devenir coûteuse.

En réalité, le cloud hybride est déjà une pratique courante, souvent sans que les entreprises en aient pleinement conscience. Depuis la démocratisation du SaaS, la majorité des applications ne sont plus uniquement en on-premise, mais reposent sur un mix de cloud public, cloud privé et services SaaS.

Quels sont les différents types de cloud computing ?

Le cloud computing est divisé en plusieurs catégories principales : Infrastructure as a Service (IaaS), Platform as a Service (PaaS), Software as a Service (SaaS) et le Function as a Service (FaaS). Chaque type offre des niveaux de contrôle, de flexibilité et de gestion différents, permettant à chacun de choisir celui qui répond le mieux à ses besoins.

Infrastructure as a Service (IaaS) pour une personnalisation  maximale

L’Infrastructure as a Service (IaaS) est historiquement le modèle le plus répandu du cloud computing. Avec l’IaaS, les entreprises louent des ressources informatiques telles que des serveurs, des machines virtuelles, du stockage et des réseaux directement auprès d’un fournisseur de services cloud.  Les clients  s’occupent du maintien en conditions opérationnelles de leur OS, des bases de données, des runtimes, etc. grâce à des administrateurs systèmes, présents en interne ou chez un infogéreur. Cela permet aux entreprises d’avoir une architecture spécifique répondant à leur besoin. 

Platform as a Service (PaaS) pour un déploiement rapide et une mise à jour automatique

Le Platform as a Service (PaaS) va un cran plus loin que l’IaaS en fournissant un OS, le middleware,  une console permettant de facilement déployer des runtimes voire même des bases de données ou des services tiers, que l’on appelle add-ons. Le client n’a plus à se préoccuper du maintien en condition opérationnelle (MCO), c’est à la charge du fournisseur de cloud. 

Les solutions PaaS facilitent le déploiement rapide des applications, tout en assurant la maintenance et la mise à jour automatiques de l’infrastructure. Avec des outils de développement intégrés et une architecture modulable, Clever Cloud simplifie le travail des développeurs et des DevOps en leur offrant un environnement prêt à l’emploi pour accélérer l’innovation : déployez du code, on se charge du reste ! 

Software as a Service (SaaS) pour plus de simplicité

Le Software as a Service (SaaS) est le modèle le plus courant du cloud computing. Les applications SaaS sont hébergées et gérées par des fournisseurs de services, permettant aux utilisateurs d’y accéder via Internet, généralement sur abonnement. Ce modèle élimine le besoin d’installer et de maintenir des logiciels localement, ce qui réduit les coûts et la complexité technique.

Le SaaS est particulièrement utile pour les entreprises cherchant à standardiser leurs outils logiciels sans investir dans l’infrastructure IT. Par exemple, les outils de collaboration, les systèmes de gestion de la relation client (CRM) et les suites bureautiques sont souvent déployés sous forme de services SaaS pour une simplicité maximale.

Functions as a Service  (FaaS) pour une grande agilité

Le Functions as a Service (FaaS), est une évolution du modèle PaaS qui permet aux développeurs de créer et de déployer des fonctions individuelles sans se soucier de la gestion des serveurs. Le fournisseur de cloud s’occupe de l’ensemble de l’infrastructure, de la mise à l’échelle et de la gestion des ressources, ne facturant que le temps d’exécution des fonctions.

Les fonctions sont déclenchées suite à des événements définis à l’avance, permettant à la fonction de lancer son action (traitement d’une image, conversion d’un fichier, etc.) et donc de s’allumer, d’être active le temps de l’action puis de s’éteindre. services pour des questions économiques. Le FaaS est souvent complémentaire d’un PaaS. 

Quels sont les avantages du cloud computing ?

Que ce soit en matière de scalabilité et de sécurité, le cloud offre de nombreux bénéfices pour les organisations qui décident de l’adopter, dont voici les principales.

Optimisation des coûts : une approche stratégique plutôt que de simples économies

Le cloud computing peut répondre à une stratégie financière, notamment en transformant les dépenses d’investissement (CAPEX) en dépenses opérationnelles (OPEX). Cette transition budgétaire permet aux entreprises d’externaliser leurs coûts initiaux liés à l’infrastructure informatique (achat des serveurs, entretiens des datacenters, maintenance, gestion de la fibre, recrutement d’une équipe dédiée, etc.). Les organisations peuvent adopter un modèle de paiement à l’usage, ajustant ainsi leurs dépenses en fonction de leurs besoins réels. Certains hyperscalers vont tout de même proposer de payer des instances réservées, qui seront à payer même si elles ne sont pas utilisées mais il ne s’agit pas de la majorité des usages. 

Scalabilité : le cloud s’adapte à vos besoins

Que ce soit pour augmenter la capacité de traitement lors d’un pic d’activité ou pour réduire les ressources pendant les périodes creuses, le cloud se veut flexible et scalable à la demande, grâce à des sondes et des orchestrateurs. Cette réactivité garantit une utilisation optimale des ressources et offre aux entreprises une agilité accrue pour faire face aux évolutions du marché et de la demande. Chez Clever Cloud, la scalabilité est automatique, ce qui signifie qu’elle s’adapte en temps réel à vos besoins et vous permet de ne payer que ce que vous consommez réellement.

Sécurité : un pilier capital pour les entreprises

Le cloud computing améliore grandement la sécurité de vos données. Les clouds providers investissent, assurent une veille constante et ont pour rôle d’avertir leur clients ou de mettre à jour les zones exposées. Le stockage dans le cloud et ses sauvegardes permettent une grande résilience. Il est facilement possible d’accéder aux  données sauvegardées ou de lancer un PRA ou un PCA. Chez Clever Cloud, nous allons même plus loin : nos bases de données Materia sont automatiquement répliquées sur  nos trois datacenters parisiens, ce qui vous assure une grande tranquilité d’esprit. Autre point capital : de nombreuses certifications de sécurité peuvent être demandées lorsque l’on héberge des données critiques ou personnelles. Les fournisseurs de clouds s’engagent à les respecter. 

Accessibilité : l’instantané comme répondre aux nouvelles tendances de travail

Le cloud computing favorise l’accessibilité à vos données, permettant à vos équipes de collaborer efficacement, peu importe leur localisation. Les données et les applications hébergées dans le cloud peuvent être disponibles 24/7. Ce qui facilite le télétravail, accélère les processus de prise de décision et améliore la productivité des équipes, tout en garantissant une synchronisation en temps réel des informations.

Mises à jour automatiques et maintien en condition opérationnelle

Avec le cloud computing, les mises à jour logicielles et les correctifs de sécurité sont automatiquement gérés par le fournisseur, sans intervention de l’équipe informatique du client. Cela permet non seulement de réduire la charge de travail interne, mais aussi de garantir que les systèmes n’ont pas de failles de sécurité.

Qui utilise le cloud computing ?

Le cloud computing est désormais une composante essentielle pour les entreprises de toutes tailles et de tous secteurs. Son adoption massive est motivée par l’externalisation de la gestion et du MCO, par l’unification des coûts et par l’accès à une marketplace.  Que ce soit pour le stockage et la sauvegarde de données, l’analyse de Big Data, l’hébergement de serveurs mails ou encore le développement et le déploiement d’applications web, le cloud est devenu incontournable pour répondre aux exigences croissantes du marché.

À titre d’exemple, les organisations du secteur financier utilisent le cloud computing pour détecter et prévenir les fraudes en temps réel, en s’appuyant sur des algorithmes de machine learning et des analyses prédictives. Les entreprises de santé, quant à elles, exploitent ces technologies pour offrir des traitements plus personnalisés, améliorant ainsi la qualité des soins pour leurs patients. Le secteur du divertissement et les créateurs de jeux vidéo s’appuient sur le cloud pour diffuser leurs contenus à des millions d’utilisateurs dans le monde entier, garantissant une expérience fluide et immersive.

Mais cette technologie n’est pas réservée aux grandes entreprises : PME, startups, freelance et particuliers adoptent également le cloud pour bénéficier d’une infrastructure évolutive sans avoir à supporter les coûts élevés liés aux datacenters physiques. En optant pour ces solutions, elles peuvent se concentrer sur leur besoin.

Quelles sont les utilisations du cloud computing ?

Le cloud computing offre une multitude d’utilisations pour les entreprises et les particuliers, dont voici les principales.

Stocker et sauvegarder des données

Le cloud permet aux entreprises de protéger leurs informations tout en bénéficiant d’une grande capacité de stockage, et ce, tout en gardant un contrôle sur la facturation. Les données peuvent être facilement accessibles depuis n’importe quel appareil connecté, ce qui facilite la récupération en cas de problème technique.

Héberger des applications, des sites web

L’hébergement d’applications et de sites web est une autre utilisation clé du cloud computing permettant de créer et déployer des applications tout en bénéficiant d’une grande scalabilité. Les développeurs bénéficient ainsi d’une solution fiable pour offrir une expérience utilisateur fluide et performante.

Diffuser des logiciels et des contenus as a service

Le cloud computing facilite également le développement de logiciels et de contenus sous forme de services (SaaS). Ce modèle réduit les besoins en installations locales et permet aux entreprises de proposer des mises à jour régulières sans interruption de service, accessible à tout moment et sur tout type d’appareil. Elles peuvent se concentrer sur l’amélioration continue de leurs produits tout en simplifiant la gestion des versions logicielles.

Analyse de données et intelligence artificielle (IA)

L’analyse de données et l’intégration de l’intelligence artificielle (IA) sont rendues possibles grâce aux capacités et performances du cloud computing. Les entreprises peuvent centraliser leurs données dans des systèmes cloud, comme des datalakes ou des data warehouse  et utiliser et entraîner des services de machine learning pour en extraire des éléments souhaités. Ces technologies aident à développer des modèles prédictifs, à automatiser des processus, générer du texte ou des images , etc.

Test et développement d’applications

Le cloud est également un outil puissant pour le test et le développement d’applications. Grâce à la standardisation des environnements de tests, il est désormais possible d’obtenir des espaces dédiés en quelques clics, et permet aux équipes de développeurs de gagner du temps. Les infrastructures cloud offrent une forte flexibilité pour créer, tester et déployer des applications tout en facilitant l’intégration continue et le déploiement continu (CI/CD). Cette approche accélère le cycle de développement et permet aux entreprises de réduire leur time to market.

Edge computing et cloud computing : les différences

Le cloud computing et l’edge computing sont deux architectures distinctes qui répondent à des besoins différents. Alors que le cloud computing centralise les ressources et les traitements dans de grands datacenters, l’edge computing déplace ces opérations au plus près des sources de données grâce à des infrastructures de petites tailles.

Cette approche permet à l’edge computing de réduire la latence et d’améliorer la rapidité de traitement, un atout essentiel pour des applications telles que l’Internet des objets (IoT), les véhicules autonomes et la réalité augmentée. Le choix entre ces deux technologies dépend souvent du contexte et des exigences de performance, de sécurité et de connectivité. L’edge computing permet aussi de proposer une architecture hybride, qui peut prendre le relai en cas de problématique de disponibilité.

Le cloud computing se distingue par sa capacité à offrir des ressources évolutives et mutualisées, accessibles via Internet, ce qui en fait une solution idéale pour des applications nécessitant une grande puissance de calcul et de stockage. En revanche, l’edge computing privilégie un traitement local pour des réponses en temps réel, réduisant ainsi les dépendances vis-à-vis de la connectivité réseau.

Quand choisir l’edge computing plutôt que le cloud computing ?

Choisir entre edge computing et cloud computing dépend de plusieurs facteurs clés :

  • Réactivité et faible latence : L’edge computing est la meilleure solution lorsqu’une réponse instantanée est cruciale. Par exemple, pour les systèmes de contrôle industriel ou les véhicules autonomes, chaque milliseconde compte. Le traitement local des données par l’edge computing réduit les délais et améliore la fiabilité des opérations ;
  • Volume de données à traiter : Lorsque le volume de données généré est trop important pour être transféré rapidement vers un datacenter central, l’edge computing devient indispensable. Il permet de filtrer et de traiter les données à la source, minimisant ainsi le trafic réseau et optimisant l’utilisation de la bande passante ;
  • Environnements isolés ou à connectivité limitée : Dans des zones où la connexion à Internet est instable ou inexistante, l’edge computing assure le traitement des données sans interruption. Cela en fait une solution idéale pour des sites distants, comme les installations industrielles ou les infrastructures critiques ;
  • Sécurité et confidentialité des données : L’edge computing offre un niveau de sécurité supplémentaire en traitant les données localement, ce qui limite leur exposition aux cybermenaces potentielles. Ce point est particulièrement important pour les secteurs sensibles, comme la santé ou les services financiers.

Ainsi, bien que le cloud computing soit adapté aux tâches nécessitant de vastes ressources et une accessibilité globale, l’edge computing s’impose dans les contextes où la rapidité, la localité et la sécurité des données sont primordiales.

On-premise et cloud computing : les différences

L’évolution des infrastructures informatiques a mené à deux principales approches : le on-premise et le cloud computing. Ces deux solutions présentent des différences fondamentales en termes de déploiement, de gestion, de coûts et d’évolutivité. Le on-premise implique d’acheter, d’installer et de gérer le matériel et les logiciels directement sur les serveurs de l’entreprise grâce à une équipe formée, offrant ainsi un contrôle total sur les données, le réseau et la sécurité. En revanche, le cloud computing repose sur l’externalisation de ces tâches afin de laisser l’entreprise se concentrer sur son cœur de métier.

Quand choisir du on-premise plutôt que le cloud computing ?

Opter pour une infrastructure on-premise peut être un choix stratégique, tant d’un point de vue budgétaire, technique que RH. Si l’entreprise souhaite payer et amortir ses investissements, contrôler l’ensemble de la chaîne de valeurs  et est en capacité de recruter et garder ses talents, le choix de l’on-premise peut à fait lui convenir. Si elle souhaite se concentrer sur son coeur de mieux, elle se tournera plus facilement vers le cloud computing afin d’externaliser cette charge à un prestataire dont c’est le métier. 

Le futur du cloud computing

Le cloud computing continue d’évoluer à une vitesse fulgurante, et son potentiel ne cesse de se développer. Nous sommes à l’aube d’une ère où les technologies de pointe comme l’intelligence artificielle (IA), l’informatique quantique et l’edge computing vont redéfinir les paradigmes actuels du cloud. Ce futur promet une intégration accrue des plateformes low-code et no-code, ainsi qu’une adoption massive de l’Internet des Objets (IoT), permettant aux entreprises et développeurs de concevoir des solutions innovantes sans forcément bénéficier d’une expertise technique avancée.

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